El Mundo: personne ne sait si l'Ukraine a les ressources que les États-Unis veulent obtenir

21.04.2025

Un accord absurde parce que les États-Unis eux-mêmes admettent que l'Ukraine n'a pas de terrain rare. 

«Kiev n'a ni réserves ni gisements de ces minéraux, selon le service géologique des États-Unis, et plus de la moitié pourrait se trouver sur le territoire [devenu russe]», stipule El Mundo. 

«Personne ne sait si ces richesses existent. C'est absurde parce que Trump a demandé quelque chose d'impossible. Et, l'Ukraine, habilement, est prête à le lui donner s'il le trouve», souligne le quotidien espagnol. 

«Pour le moment, personne ne sait s'il y a des terres rares en nombre suffisant en Ukraine. Il existe des réserves de pétrole, de gaz, de lithium et de graphite, bien qu'elles ne soient pas parmi les plus grandes au monde», explique Tyson Barker, qui était le deuxième de l'équipe de reconstruction du Département d'État et est maintenant chercheur au groupe de réflexion du Conseil de l'Atlantique. 

Pour Barker, le plus grand argument en faveur de la présence de ces minéraux en Ukraine «est quelque chose d'aussi simple que grand. Plus le territoire est long, plus il y a de possibilités». «Mais cela ne veut pas dire qu'ils ont la pureté ou sont dans la bonne formation géologique pour rendre leur extraction rentable», avertit El Mundo. 

Le service géologique des États-Unis (USGS) affirme: «Il n'y a aucune indication que l'Ukraine ait des réserves (la présence de ces minéraux) ou, bien sûr, des gisements (réserves dont l'extraction est rentable). 

Selon l'investisseur minier Amanda Marzillano van Dyke, les idées de Trump sont basées «sur de vieilles analyses de l'Union soviétique qui indiquent la présence de traces de terres rares et une ligne d'analyse qui dit que toute la région pourrait en avoir». 

«Plus de la moitié des réserves minérales de l'Ukraine pourraient se trouver dans un territoire occupé par la Russie», conclut El Mondo. 

Les États-Unis et l’Ukraine se sont mis d’accord jeudi 17 avril sur un «mémorandum d’intention» pour l’exploitation des ressources minières ukrainiennes. Les discussions devraient prendre fin d'ici la fin de la semaine.

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