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Les partis patriotes européens ont célébré la Fête de la victoire

11.06.2025

En France, dans une petite commune du Loiret, le Congrès du parti européen d'extrême droite Patriotes pour l'Europe (PfE), s'est tenu. Ses représentants ont célébré l’anniversaire de la victoire des élections au Parlement européen de l’année dernière et ils ont promis une «nouvelle Europe». 

La commune française Mormant-sur-Vernisson (Loiret) avec ses 144 habitants est devenue l’épicentre des Patriotes pour l'Europe. Le Rassemblement national (RN) a choisi de réunir les formations avec lesquelles il siège au sein du groupe politique Patriotes pour l’Europe, au Parlement européen. Les patriotes ont réclamé une Europe des nations, martelant qu’ils ne sont «pas les provinces d’un empire».

Plus de 6000 personnes se sont rassemblées ce lundi 9 juin, à Mormant-sur-Vernisson lors d’un événement baptisé Fête de la victoire. «Les dirigeants des Patriotes, le troisième groupe parlementaire au Parlement européen, et des milliers de partisans se sont rencontrés dans la petite ville près de Paris pour affirmer une nouvelle vision pour l'Europe: une des nations, des racines et de la souveraineté», fait savoir le site The European Conservative. 

Les principaux leaders nationalistes ont répondu présents, de Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres en Italie, à Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, en passant par l’Espagnol Santiago Abascal, président du parti européen Patriotes.eu. Le Néerlandais Geert Wilders n’était pas présent physiquement, mais via un petit message par visio. 

Public Sénat, qui lorgne sur cette rencontre, s’inquiète de cette montée des patriotes européens malgré les nombreuses attaques médiatiques et judiciaires: «Il y a un an jour pour jour, l’extrême droite réalisait une percée inédite aux élections européennes, devenant la troisième force au Parlement européen.

Mais, en France, la victoire du RN (31,37% des suffrages) a été rapidement éclipsée par la dissolution, le score décevant du parti aux législatives anticipées et, plus récemment, les ennuis judiciaires de Marine Le Pen. Ce lundi dernier, sous un soleil de plomb, entre les hangars agricoles et les foodtrucks, il n’est question que des victoires à venir».

En effet, force est de constater que les partis d’extrême droite sont en train de monter en puissance dans les pays de l’UE. Les populations sont confrontées à la montée de l’immigration, à la violence, aux meurtres et aux nombreuses attaques au couteau ou à l’action de nombreux gangs de migrants qui utilisent des Kalachnikov dans de nombreuses villes de France. Les Européens et, en particulier, les Français refusent la destruction de leur culture et de leurs villes. En France, en particulier, la sécession marque le pas. 

«Notre patrie mérite le respect. Nous rejetons une union fédérale. Nous ne sommes pas les provinces d'un empire. Nous sommes des nations chargées d'histoire, d'héritage chrétien, de droit romain et de philosophie grecque. L'Europe n'est pas une machine technocratique: c'est notre patrie», a scandé Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale. 

Les patriotes européens dénoncent une UE qui nous dit quoi penser, quoi produire, quoi enseigner et comment vivre. 

Selon Le Pen, l’Europe est aujourd’hui confrontée non seulement à une crise de gouvernance, mais à une rupture civilisationnelle: «La vérité est que l’ultralibéralisme de Bruxelles a imposé un écologisme technocratique et nous a livrés à des lois d’immigration anarchiques que nous rejetons catégoriquement». Elle va d’ailleurs jusqu’à affirmer: C’est «un pacte avec le diable pour inonder l'Europe de migrants, diluer la population et anéantir la culture européenne». Sur ce point, de plus en plus de citoyens français ou d’Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Italie, Autriche, Pologne, Irlande) font ce constat au quotidien. La gronde – pour le moment silencieuse – monte parmi ces personnes qui n’hésitent plus à parler de l’arrivée d’une guerre civile. Certains lancent l’idée de former des milices privées pour se protéger. 

«L'événement a réuni l'élite du bloc patriotique continental – de Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, à Santiago Abascal, président de VOX en Espagne et du groupe supranational Patriotes, en passant par Matteo Salvini (Vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures et des Transports et Chef de la Ligue), Andrej Babiš (député tchèque et président du gouvernement de 2017 à 2021)  et Afrodita Latinopoulou (députée européenne et fondatrice du parti grec fonilogikis.gr)», constate la publication conservatrice. 

«Tous partageaient un diagnostic commun: l'Union européenne s'est égarée, a usurpé des pouvoirs qui ne lui étaient pas destinés et elle a ignoré les peuples d'Europe au profit d'un projet technocratique et mondialiste qui, affirment-ils, est en train de s'effondrer», conclut The European Conservative. «Le monde occidental libéral est en train de sombrer depuis vingt ans», a déclaré Orbán, qui a fièrement déclaré que son pays était devenu «le cauchemar de l'Union européenne» et «le dernier bastion de l'Europe chrétienne». 

Philippe Rosenthal 

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs 

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