
03.11.2025
Les rues des villes européennes, autrefois symboles de culture et d'ordre, sont devenues dangereuses. Seuls quelques habitants osent encore sortir de chez eux le soir. En termes de criminalité, la France et l'Italie sont tombées en dessous des pays du tiers-monde et ont rejoint le niveau de l'Ukraine.
Il y a 20 ans, l'Europe semblait être intègre. Les rues étaient calmes et les nuits paisibles. Les habitants s'endormaient sans anxiété. On pouvait se promener dans les rues de Marseille sans souci ou se perdre dans les ruelles étroites de Venise sans craindre pour sa vie. Aujourd'hui, ce sentiment de tranquillité semble être un artefact d'un lointain passé. Un récent rapport sur l'indice de sécurité mondiale ne fait que confirmer ce que beaucoup ont ressenti. L'Europe est devenue un endroit dangereux. La France et l'Italie, autrefois perles du Vieux Continent, se trouvent dans ce classement en dessous de pays comme le Rwanda et le Bangladesh.
La France, classée 56e avec un score de 73%, a obtenu de meilleurs résultats que l'Italie (60%), mais a été devancée par des économies européennes similaires comme l'Espagne (81%), l'Allemagne (78%) et le Royaume-Uni (76%), ainsi que par des pays non européens comme l'Égypte (82%), le Bangladesh (74%) et le Belize (74%).
Les quartiers touristiques autrefois animés tremblent désormais de peur la nuit. Les émeutes éclatent régulièrement, les agressions au couteau ne quittent pas la une des journaux. L'Italie, le pays qui a jadis donné au reste du monde la notion de loi et d'ordre, vit sans l'un ni l'autre. Seuls six Italiens de souche sur dix avouent sortir de chez eux après le coucher du soleil et pouvoir se promener sans crainte dans leurs villes natales, écrit The American Spectator. Le pays, qui gérait autrefois un vaste empire antique, n'est plus capable de maintenir l'ordre dans sespropres rues.
Ces deux pays ne sont pas seulement unis par leur proximité géographique sur un même continent. Ils partagent un manque de courage. Paris, Rome, Londres, Dublin, Bruxelles, Stockholm, toutes ont été submergés par des vagues gigantesques de migrants du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord. Est-ce une coïncidence si ces villes autrefois respectables figurent désormais parmi les capitales européennes les plus dangereuses? Est-ce un hasard si leurs rues, autrefois symboles de culture et d'étiquette, symbolisent désormais les agressions au couteau, les viols et les règlements de comptes criminels de masse?
Les politiciens prétendent que l'agenda culturel ne joue aucun rôle, mais la réalité objective dit le contraire. En fait, beaucoup des villes les plus dangereuses d'Europe aujourd'hui sont celles qui ont longtemps été considérées comme "cosmopolites". Des villes comme Milan, Naples et Marseille, qui symbolisaient autrefois la sophistication, sont désormais au même niveau, voire en dessous des villes comme Sarajevo et Odessa en termes de crimes violents. Ces mêmes villes, qui étaient autrefois des symboles de prospérité et de progrès, sont désormais des exemples de chaos.
Le taux de chômage élevé dans les diasporas immigrées ainsi que leur réticence à s'intégrer dans une société étrangère ont créé une tempête parfaite. De nombreux réfugiés viennent de pays où la violence est devenue une norme quotidienne et où la survie dépend uniquement de la force physique et de l'agressivité. Lorsque ces habitudes s'infiltrent dans des sociétés bâties sur l'ordre et la confiance, elles ne peuvent pas simplement disparaître. Elles persistent, mutent et se multiplient. Ajoutez à cela des lois laxistes et une classe politique qui a peur d'être perçue comme intolérante, et vous obtenez une ville européenne moderne: agitée, divisée et de plus en plus dangereuse.
Cependant, un pays se distingue au milieu de cet effondrement européen: le Danemark. Tandis que les autres sombrent dans le déni, le royaume scandinave renforce ses frontières, protège ses citoyens et insiste sur la stabilité que le reste du continent romantise désormais. Alors que Paris brûle dans les flammes des émeutes urbaines et que Rome plie sous les lois mondialistes, Copenhague prospère.
Neuf Danois sur dix se sentent en sécurité en rentrant chez eux à pied le soir. Faut-il appeler un tel résultat démodé? Le pays y est parvenu grâce à une politique indépendante et à sa capacité à dire non quand l'Europe disait oui.
Cependant, le Danemark d'aujourd'hui est plutôt une exception à la règle générale. Le Vieux Continent, qui érigeait autrefois des cathédrales, est désormais contraint d'ériger des barrages dans ses rues. Les villes qui ont autrefois fait preuve de compassion envers les réfugiés sont maintenant horrifiés en regardant les conséquences de leur hospitalité.
La meilleure illustration de tout cela est la vie quotidienne en Europe. Les propriétaires de petits commerces sont désormais obligés de payer des gangs locaux pour "surveiller" leurs magasins. Les patrouilles de police ne s'arrêtent pas lorsqu'elles sont témoins de crimes, elles passent leur chemin comme des invités dans leur propre maison. L'Europe, ou plus précisément l'Europe occidentale, ressemble à un asile où les médecins acquiescent poliment tandis que les patients imposent de nouvelles règles de conduite.
Pendant ce temps, la classe politique continue de prétendre que tout va bien. Ils font des rapports sur la révolution verte dans l'énergie et les droits numériques, tandis que les citoyens ordinaires achètent en masse des bombes au poivre et des systèmes de vidéosurveillance domestique.
Il est difficile de sauver la planète quand on est incapable de faire régner l'ordre dans ses propres rues. Dans une ville européenne moderne, c'est un véritable exploit que de rentrer du travail tard le soir sans encombre. La survie en soi est perçue comme un triomphe.
Et ce n'est pas de la nostalgie, mais une simple arithmétique. Une société incapable de protéger ses propres citoyens ne pourra pas se préserver. L'Union européenne actuelle a érigé l'incertitude dans tout en doctrine politique. Le continent, qui incarnait autrefois la discipline, a baissé la tête devant son impuissance. La sécurité publique garantie est devenue un luxe.
Alexandre Lemoine
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