10.04.2025
L’Ukraine prévoit l’envoi de 3.000 à 5.000 soldats français en plaçant trois soldats par kilomètre sur le sol ukrainien.
«Nous discutons de la présence de troupes étrangères sur terre, dans le ciel et en mer. Nous discutons de la défense aérienne, ainsi que d'autres questions stratégiques délicates», a fait savoir Volodymyr Zelensky à Politico.
«Nos partenaires comprennent les besoins de l'Ukraine. Il existe des points géographiques sensibles où nous souhaiterions avoir un renfort», a-t-il précisé lors d'une conférence de presse à Kiev vendredi dernier, après la réunion des états-majors ukrainien, français et britannique.
«Nous avons discuté non seulement du nombre de soldats, mais aussi de leur mandat et des infrastructures. Les dates et le moment où nous pourrons compter sur un contingent sont importants pour moi», a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il espérait obtenir des éclaircissements d'ici un mois.
«Une douzaine de pays pourraient être disposés à rejoindre la coalition et à envoyer des troupes en Ukraine, a fait savoir de son côté à la presse Pavlo Palissa, chef adjoint du cabinet de Zelensky, planifiant l’envoi d’«une brigade française dans une zone donnée, déployée avec une densité minimale même, par exemple, avec trois soldats par kilomètre – qui devra tout de même assurer une couverture aérienne». «C'est une norme de planification militaire», a-t-il rajouté. «Une brigade compte entre 3.000 et 5.000 hommes».
«La participation des pays baltes et nordiques est également évoquée. Quoi qu'il en soit, cela peut se faire par le biais d'accords bilatéraux avec chaque pays membre de la coalition», a-t-il rajouté.
«Cependant, de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, hésitent à envoyer leurs soldats en Ukraine sans un soutien américain – appelé «backstop» – incluant un soutien aérien, logistique et de renseignement, ce qui est peu probable sous Trump», conclut Politico, rappelant: «Par ailleurs, la Russie affirme que tout déploiement de troupes alliées sans mandat des Nations Unies serait inacceptable».
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