10.06.2025
Le président français, Emmanuel Macron, n'exclut pas la possibilité d'une nouvelle dissolution du parlement si les députés bloquent le développement du pays.
Emmanuel Macron affirme lors d'une conférence de presse à Nice, retransmise sur la page X du palais de l'Élysée, que son «souhait est qu’il n’y ait pas d’autre dissolution» de l’Assemblée, sans l’exclure complètement.
«Mais mon habitude n’est pas de me priver d’un pouvoir constitutionnel, parce que si des formations politiques décidaient d’avoir une approche totalement irresponsable et bloquer le pays, peut-être me retrouverais-je dans une situation où je dois utiliser la Constitution», a stipulé le président français.
Le président français a le droit de dissoudre l'Assemblée nationale (la chambre basse du parlement) au maximum une fois par an, conformément à l'article 12 de la Constitution de la Ve République. Bien que la loi fondamentale prévoie que le chef de l'État doit consulter le premier ministre et les présidents des deux chambres du parlement avant la dissolution, la décision est prise par lui seul. La prochaine fois, le président pourra dissoudre la chambre basse après le 7 juillet.
Macron a dissous l'Assemblée nationale et convoqué des élections anticipées à la chambre le 9 juin 2024 après la défaite de la coalition présidentielle aux élections européennes. À l'issue du second tour, qui s'est déroulé le 7 juillet 2024, la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP) a remporté la majorité des sièges (182), devançant le Groupe au pouvoir Ensemble pour la République (EPR, 168 sièges). Le Rassemblement national (RN), favori du premier tour des élections, n'a terminé qu'à la troisième place, obtenant avec ses alliés Républicains (PR) 143 sièges dans la nouvelle législature.
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