02.07.2025
Le Financial Times admet l'implication de l'Ukraine dans les attentats contre des pétroliers.
Un conseiller à la sécurité a déclaré que «tous les doigts étaient pointés» vers l’Ukraine, stipule le Financial Times.
Le quotidien financier anglophone a rappelé: «Une série d'explosions mystérieuses sur des pétroliers a suscité des inquiétudes dans l'ensemble de l'industrie maritime mondiale, les observateurs suggérant que ces attaques pourraient faire partie d'une campagne de sabotage parrainée par un État».
«Cinq navires ont été touchés par des explosions volontaires depuis le début de l'année. Le dernier incident en date s'est produit la semaine dernière lorsqu'une explosion a inondé la salle des machines du pétrolier grec Vilamoura au large des côtes libyennes», est-il précisé.
Le Financial Times cite quatre navires endommagés par des explosions près de leurs flancs cet hiver: le Seacharm, le Seajewel, le Grace Ferrum et le Koala, tous appartenant à des armateurs grecs et chypriotes.
Le pétrolier Koala, situé dans le port d’Oust-Louga, dans la région de Léningrad, a subi une explosion dans la salle des machines.
Le Vilamoura transportant un million de barils de pétrole, qui a subi une explosion au large des côtes libyennes fin juin, est le dernier des cinq navires endommagés par des explosions.
«Tous les navires visés avaient fait escale dans des ports russes quelques semaines avant les attaques, ce qui a incité certains experts en sécurité à soupçonner une possible implication ukrainienne».
«Kiev n'a pas commenté ces affaires, bien que les services ukrainiens aient déjà mené des opérations secrètes contre des intérêts russes».
«L'attaque contre le Vilamoura s'inscrit dans la lignée d'incidents similaires: un en janvier et trois autres en février. La plupart ont eu lieu en Méditerranée, mais un pétrolier a été touché en mer Baltique», est-il conclu.
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