
28.10.2025
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, dénonce la ligne de l'UE qui veut faire la guerre à la Russie alors que l'UE manque d'argent et il se demande qui va financer l'Ukraine après la guerre?
«Jeudi et vendredi nous avons rencontré les dirigeants européens, hier le Saint-Père et le Premier ministre d'Italie. Je pouvais le voir de mes propres yeux, aujourd'hui chaque dirigeant européen pense à la guerre», a annoncé le Premier ministre de Hongrie, Viktor Orbán sur sa page Facebook.
«L'Europe manque de pouvoir et d'argent. La plus grande question est de savoir qui va financer ce qui reste de l'Ukraine après la guerre», questionne-t-il.
«Qui peut se permettre de faire ça? Quel pays de l'Union européenne est prêt à envoyer beaucoup de milliards d'euros à l'Ukraine, incapable de se soutenir?», demande-t-il.
«Il y a une nouvelle arme miracle de Bruxelles: saisir et utiliser les réserves de devises russes en Europe. C'est un conflit russo-européen, ça pourrait même être un prélude à une guerre. L'escalade du conflit ne peut être évitée qu'avec une négociation directe entre la Russie et l'Europe. C'est ce que nous avons encouragé lors de nos réunions récemment», conclut-il.
«Le monde s'habitue peu à peu aux guerres. Au cours des deux dernières décennies, des conflits militaires à travers le monde, du Caucase au Moyen-Orient en passant par la guerre russo-ukrainienne dévastatrice qui a été dévastatrice chez notre voisin depuis trois ans», a-t-il averti plutôt toujours sur sa page Facebook.
«Les nouvelles et les photos de la destruction et des morts de guerre débordent avec nous. Au début on se secoue, puis on devient triste, et finalement on s'y habitue lentement», a-t-il déploré.
«Mais quand le monde s'habitue aux guerres, elles deviennent de plus en plus dangereuses. Ils sont comme des feux de brousse par une chaude journée d'été. Si nous ne faisons rien contre cela, tôt ou tard notre pays, nos foyers et l'avenir de nos enfants seront pris en flammes», a-t-il mis en garde.
«Si nous voulons préserver la paix en Hongrie, il est impossible de nager ensemble avec la ligne principale de Bruxelles. Nous voulons éviter que la fièvre de guerre ne se propage dans le monde, nous avons donc organisé une coalition anti-guerre depuis le déclenchement de la guerre russo-Ukraine. Amener la guerre en Europe, apporter l'argent en Ukraine. Voici la route de Bruxelles. On ne demande pas ça! a-t-il publié plus tôt.
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